피에르 팔라르도의 주관적 퀘벡 역사 재현- <15 février 1837>를 통해 본 기억의 재현 전략 - (Représentation subjective de l’histoire québécoise par Pierre Falardeau : stratégie de représentation mémorielle dans le film 15 février 1839)

서지정보

· 발행기관 : 프랑스문화예술학회
· 수록지 정보 : 프랑스어권 문화예술연구 / 61권 / 81 ~ 112페이지
· 저자명 : 박희태

초록

Cinéaste québécois francophone, Pierre Falardeau n’est pas connu en Corée. Il s’agit pourtant d’un cinéaste important qui a laissé une empreinte distincte dans l’histoire du cinéma québécois tout comme l’ont fait d’autres grands noms tels que Michel Brault, Pierre Perrault, Claude Jutra, Denys Arcand ou Jacques Godbout. Également écrivain et militant politique, Falardeau a durant toute sa vie lutté pour insuffler aux Québécois l’esprit de nationalisme. Cette étude envisage d’analyser sa manière particulière de représenter à l’écran l’histoire résistante québécoise à travers 15 février 1839. Ce film se distingue d’autres films historiques qui s’attachent le plus souvent à documenter chronologiquement les faits par sa façon particulière et subjective de représenter l’Histoire en se focalisant sur les vingt-quatre dernières heures de deux patriotes canadiens condamnés à mort. Cette représentation subjective peut être considérée comme une stratégie visant à faire de l’espace filmique un lieu de mémoire collective, afin de graver l’Histoire dans le film lui-même plutôt que de la représenter dans ses moindres détails. Ainsi, cette étude qui reprend l’approche de l’historien français Marc Ferro qui a réfléchi la relation entre le cinéma et l’histoire et quelques notions de Pierre Nora opposant la mémoire collective à l’histoire chronologique, cherche à mettre au jour la portée de cette représentation qui n’envisage pas d’aborder l’histoire québécoise selon une perspective « objective ».

영어초록

Cinéaste québécois francophone, Pierre Falardeau n’est pas connu en Corée. Il s’agit pourtant d’un cinéaste important qui a laissé une empreinte distincte dans l’histoire du cinéma québécois tout comme l’ont fait d’autres grands noms tels que Michel Brault, Pierre Perrault, Claude Jutra, Denys Arcand ou Jacques Godbout. Également écrivain et militant politique, Falardeau a durant toute sa vie lutté pour insuffler aux Québécois l’esprit de nationalisme. Cette étude envisage d’analyser sa manière particulière de représenter à l’écran l’histoire résistante québécoise à travers 15 février 1839. Ce film se distingue d’autres films historiques qui s’attachent le plus souvent à documenter chronologiquement les faits par sa façon particulière et subjective de représenter l’Histoire en se focalisant sur les vingt-quatre dernières heures de deux patriotes canadiens condamnés à mort. Cette représentation subjective peut être considérée comme une stratégie visant à faire de l’espace filmique un lieu de mémoire collective, afin de graver l’Histoire dans le film lui-même plutôt que de la représenter dans ses moindres détails. Ainsi, cette étude qui reprend l’approche de l’historien français Marc Ferro qui a réfléchi la relation entre le cinéma et l’histoire et quelques notions de Pierre Nora opposant la mémoire collective à l’histoire chronologique, cherche à mettre au jour la portée de cette représentation qui n’envisage pas d’aborder l’histoire québécoise selon une perspective « objective ».

참고자료

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