라 로슈푸코 『잠언집』의 초고, 리앙쿠르 수기본 연구 (Etude sur le Manuscrit de Liancourt, première ébauche des Maximes de La Rochefoucauld)

서지정보

· 발행기관 : 한국프랑스어문교육학회
· 수록지 정보 : 프랑스어문교육 / 87호 / 195 ~ 234페이지
· 저자명 : 이경의

초록

라 로슈푸코의 『잠언집』은 1664년 네덜란드에서 간행된 헤이그 판본을 필두로 같은 해 파리에서 정식으로 출판된 초판 이래 1693년의 유고본까지 모두 7회에 걸쳐 발간되었다. 『잠언집』 의 인쇄본이 간행되기 전에 초벌에 해당하는 육필 원고의 존재가 일반에 알려진 시점은 19세기 후반이고 그 원고가 보관된 장소가 리앙쿠르 성관이었던 까닭에 『잠언집』 초벌은 ‘리앙쿠르 수기본’으로 불리게 되었다. 1659년부터 1663년 사이에 집필된 것으로 추정되는 리앙쿠르 수기본은 정식 출판에 앞서 필사본으로 복제되었는데, 이를 가리켜 ‘1663년 필사본’이라 부른다. 1663년의 필사본은 리앙쿠르 수기본과 네덜란드 헤이그본 사이에 중개 역할을 했다는 점에서 판본 연구자들의 관심을 촉발한다.
리앙쿠르 수기본이 인쇄본으로 간행되는 과정에 라 로슈푸코는 신과 종교를 언급한 잠언을 모두 삭제하는 결정을 내린다. 루이 14세의 왕실에 도전했던 라 로슈푸코가 『잠언집』에서 정치적 암시를 자제한 점도 주목할 필요가 있다. 구조적인 차원에서 하나의 잠언이 두 개 이상으로 분리되거나 복수의 잠언이 하나로 통합하는 반대 경우도 있는데 후자보다 전자의 빈도가 높다. 수사학적인 측면에서 가장 흔하게 발견되는 특징은 일부 표현의 삭제와 압축이라고 할 수 있는데 주어나 주어절을 교체하거나 특정 어휘를 부연하는 방식도 본 연구를 통해 확인하였다.

영어초록

Originaire de la grande noblesse française, La Rochefoucauld se fit d’abord remarquer comme l’un des grands perdants de La Fronde durant laquelle il s’opposa à la cour du jeune Louis XIV. Contraint de se réfugier au château de Verteuil, fief de sa famille, il rédigea ses Mémoires couvrant la période allant de la fin de règne de Louis XIII à l’avènement de Louis XIV. Ā son retour à Paris, La Rochefoucauld commença à fréquenter des salons où il fit la rencontre de femmes de lettres comme Mademoiselle de Scudéry et Madame de Sévigné. Mais c’est surtout dans le cercle de Madame de Sablé où il prit plaisir à rédiger des maximes, purs produits de la société mondaine de l’époque.
En ce qui concerne la genèse des maximes, Victor Cousin, grand savant du XIXe siècle, mit l’accent sur le rôle de Madame de Sablé et de Jacques Esprit au détriment de la participation de La Rochefoucauld. Son point de vue a été suivi tout au long du siècle. C’est justement au XXe siècle que La Rochefoucauld retrouva son vrai statut d’auteur des maximes grâce à l’éminent critique américain Henry Alexander Grubbs et aux universitaires français tels que Jacques Truchet et Jean Lafond.
La première publication des Maximes de La Rochefoucauld fut réalisée clandestinement à la Haye en 1664 avant de paraître officiellement à Paris dans la même année. Après la première édition, l’auteur réédita quatre reprise son recueil. L’édition finale de 1678 comporte 504 maximes. Pourtant, la première ébauche de ces textes, soigneusement transmise de génération en génération, ne fut connue du grand public qu’à la fin du XIXe siècle. Ce manuscrit, longtemps conservé au château de Liancourt, est aujourd’hui connu sous le nom de manuscrit de Liancourt.
La plupart des critiques contemporains se mettent d’accord sur le fait que le manuscrit de Liancourt fut rédigé de 1659 à 1663. Avant sa publication, cet écrit fut plusieurs fois recopié et lu sous la régie de Madame de Sablé, soucieuse d’anticiper la réaction des lecteurs et lectrices de l’époque.
Entre le manuscrit de Liancourt et la première édition de 1664, la différence majeure du texte réside dans la suppression systématique des références à Dieu et des allusions religieuses. Victime de la disgrâce royale, La Rochefoucauld prit soin de ménager autant que possible le roi et sa cour. Néanmoins, il conserva les noms de Turenne et son rival, le Grand Condé, à travers l’éloge et le blâme.
En ce qui concerne le changement de la structure des maximes, deux procédés furent particulièrement utilsés dans les rééditions successives : la fusion et la division. Pour augmenter le volume du livre et accroître le nombre des maximes, La Rochefoucauld divisa une maxime en deux, voire en trois. Pour simplifier et clarifier le message, il fusionna plusieurs maximes en une seule.
Le changement majeur de l’écriture des maximes se trouverait sans doute dans leur rhétorique. Tout en etant conscient de l’énorme transformation stylistique à travers les cinq publications, notre étude se limitera à analyser la substitution des sujets, la suppression des maximes et quelque cas inverse où l’auteur apporte des explications complémentaires à des expressions déjà présentes.
La traduction coréenne des Maximes de La Rochefoucauld a été effectuée de nombreuses fois au fil des décennies. Cependant, les études consacrées à ces textes restent insuffisantes, ce qui justifie notre travail sur le premier manuscrit. Comme ce n’est qu’une prise de conscience tardive, notre prochaine étude ambitionne d’explorer davantage ce No Man’s land foucaldien.

참고자료

· 없음