트랜스문화론의 변주 (Ⅲ) : <‘트랜스모더니티’, 혹은 ‘통․횡․교․범․전․대․초 - 근대성’>에 관한 사유 - T. 토도로프, 『아메리카 정복』을 중심으로 (Une variation de la transculturologie (Ⅲ) : Problématique de la ‘transmodernité’, autour de Tzvetan Todorov, La Conquête de l’Amérique)

서지정보

· 발행기관 : 한국프랑스학회
· 수록지 정보 : 한국프랑스학논집 / 95권 / 285 ~ 338페이지
· 저자명 : 임헌

초록

L’objectif de ce travail est d’examiner et approfondir la problématique de la ‘transculturologie’, surtout par rapport à la ‘transmodernité’. Laquelle est un sujet, paraît-il, tellement pertinent et important à cet âge en modernisation globale. Ce travail part d’abord d’une perspective de notre époque, soi-disant ‘une ère trans-multi-hyper-global-glocal’ qui représente les tendances actuelles de ce monde présent, éminement rapide, trans- frontal et digital-smart. Il ne serait pas d’exagérer trop si l’on dit que le premier trait de ce monde en globalisation, ce sont les phénomènes transculturels, ce qui se passe à tous les coins de la terre, d’ailleurs d’une vitesse lumineuse ou supersonique. Ainsi donc, les deux facteurs majeurs de ce changement radical se résument que voici : ‘phénomène global- glocal’ et ‘culture digitale-smart’. Et fâce à cette mutation fondamentale ou paradigmatique de la civilisation mondiale, il serait tout à fait naturel de réfléchir sur les dimensions diverses de la transculturologie, dont la méthodologie majeure était déjà examinée dans notre première étude débutante, qu’on pourrait appeler 「Trans-I」. Et suite à laquelle, dans le deuxième travail précédent, 「Trans-II」, on a essayé de réfléchir sur la réciprocité de la transculturologie et du ‘transhumain’. Dans les paradigmes de celui-ci sont contenus les variants tels que ‘cyborg, humanoïde et androïde, posthumain’, etc. Au fond, en tant qu’une sorte des êtres hybrides entre l’humain et la machine, ou l’organisme et la cybernétique, ils sont tous des thèmes majeurs de la futurologie, qui sont tellement intéressants ainsi qu’on en voit souvent les représentations dans les genres de science- fiction : ‘cinéma, roman, bande dessiné, animation, jeux d’ordinateur’. Et dans ce troisième travail présent 「Trans-3」, on a l’intention de poser et approfondir, en gros, deux grandes questions, dont l’une est les rapports de la transculturologie et de la transmodernité, et l’autre concerne les champs divers et significatifs de la transmodernité, notamment autour de T.Todorov, La Conquête de l’Amérique. Quant à celle-là, la transmodernité serait un paradigme essentiel de la transculturologie, tout comme les rêciprocitês de la modernitê et de la culturologie, qui se fait en effet une sorte de la métascience à l’ère actuelle, éminement transculturelle. Et concernant celle-ci, on ne pourrait insister trop sur son importance, car l’envergure sémantique de la transmodernité s’ouvre à la dimension plurielle de la transréalité globale. C’est ainsi donc qu’on a pu explorer les zones multiples de la transmodernité, dont la problématique a commencé à être posée par le <Groupe de la modernité/colonialité> en Amérique latine. En effet on pourrait comprendre sans peine pourquoi il pose les problèmes épistémologiques et pratiques de la transmodernité, qui a finalement l’intention de dépasser la perspective eurocentrique de la ‘modernité’ et, par là, d’ouvrir une nouvelle vision de la modernité en se débarrassant de ses côtés négatifs. Il serait donc tout à fait normal et naturel que cette nouvelle notion de la modernité, à savoir la transmodernité se conceptualise en Amérique latine, grand continent qui s’est fait la plus grande victime des ‘conquistadors occidentaux’ aux empires européens, emergant tour à tour depuis le 16ème siècle en gros, âge de la Renaissance, c’est-à-dire plus de cinq cents ans. De quoi T. Todorov lui-même précise que le nombre total des améri-indiens tués compte au moins soixante-dix millions ; c’est un fait incroyable si l’on pense que les victimes juives du nazisme durant la deuxième guerre mondiale comptent six millions environ. Et ce qui paraît spécialement cher vis-à-vis de ce concept de la transmodernité, c’est qu’il ouvre l’horizon potentiel de surmonter et transcender la modernité eurocentrique qui contient trop de négativités, malgré son rôle positif pour la civilisation humanitaire via la modernisation plurielle. De toute façon, en passant par ce concept de la transmodernité polysémique, on en vient à explorer les horizons variés de la transculturologie, tels que <Trans-local/ national/ global, Pré, anti, post-modernité, Projet de la ‘transmodernité glocale’, Transhumain transmoderne, Epoque de la culture transmoderne, Conquistador et Moctezuma, Hidalgo et Eldorado, Typologie des autres, et Psychanalyse du blanc’>, etc. Enfin, fermant cet article, notons un point qui pourrait être fondamental pour les études ultérieures de la transculturologie : les liens potentiels entre celle-ci et l’idée inventée de ‘Big culture’, qui serait de la théorie tout à fait récente de ‘Big data’ et ‘Big history’.

영어초록

L’objectif de ce travail est d’examiner et approfondir la problématique de la ‘transculturologie’, surtout par rapport à la ‘transmodernité’. Laquelle est un sujet, paraît-il, tellement pertinent et important à cet âge en modernisation globale. Ce travail part d’abord d’une perspective de notre époque, soi-disant ‘une ère trans-multi-hyper-global-glocal’ qui représente les tendances actuelles de ce monde présent, éminement rapide, trans- frontal et digital-smart. Il ne serait pas d’exagérer trop si l’on dit que le premier trait de ce monde en globalisation, ce sont les phénomènes transculturels, ce qui se passe à tous les coins de la terre, d’ailleurs d’une vitesse lumineuse ou supersonique. Ainsi donc, les deux facteurs majeurs de ce changement radical se résument que voici : ‘phénomène global- glocal’ et ‘culture digitale-smart’. Et fâce à cette mutation fondamentale ou paradigmatique de la civilisation mondiale, il serait tout à fait naturel de réfléchir sur les dimensions diverses de la transculturologie, dont la méthodologie majeure était déjà examinée dans notre première étude débutante, qu’on pourrait appeler 「Trans-I」. Et suite à laquelle, dans le deuxième travail précédent, 「Trans-II」, on a essayé de réfléchir sur la réciprocité de la transculturologie et du ‘transhumain’. Dans les paradigmes de celui-ci sont contenus les variants tels que ‘cyborg, humanoïde et androïde, posthumain’, etc. Au fond, en tant qu’une sorte des êtres hybrides entre l’humain et la machine, ou l’organisme et la cybernétique, ils sont tous des thèmes majeurs de la futurologie, qui sont tellement intéressants ainsi qu’on en voit souvent les représentations dans les genres de science- fiction : ‘cinéma, roman, bande dessiné, animation, jeux d’ordinateur’. Et dans ce troisième travail présent 「Trans-3」, on a l’intention de poser et approfondir, en gros, deux grandes questions, dont l’une est les rapports de la transculturologie et de la transmodernité, et l’autre concerne les champs divers et significatifs de la transmodernité, notamment autour de T.Todorov, La Conquête de l’Amérique. Quant à celle-là, la transmodernité serait un paradigme essentiel de la transculturologie, tout comme les rêciprocitês de la modernitê et de la culturologie, qui se fait en effet une sorte de la métascience à l’ère actuelle, éminement transculturelle. Et concernant celle-ci, on ne pourrait insister trop sur son importance, car l’envergure sémantique de la transmodernité s’ouvre à la dimension plurielle de la transréalité globale. C’est ainsi donc qu’on a pu explorer les zones multiples de la transmodernité, dont la problématique a commencé à être posée par le <Groupe de la modernité/colonialité> en Amérique latine. En effet on pourrait comprendre sans peine pourquoi il pose les problèmes épistémologiques et pratiques de la transmodernité, qui a finalement l’intention de dépasser la perspective eurocentrique de la ‘modernité’ et, par là, d’ouvrir une nouvelle vision de la modernité en se débarrassant de ses côtés négatifs. Il serait donc tout à fait normal et naturel que cette nouvelle notion de la modernité, à savoir la transmodernité se conceptualise en Amérique latine, grand continent qui s’est fait la plus grande victime des ‘conquistadors occidentaux’ aux empires européens, emergant tour à tour depuis le 16ème siècle en gros, âge de la Renaissance, c’est-à-dire plus de cinq cents ans. De quoi T. Todorov lui-même précise que le nombre total des améri-indiens tués compte au moins soixante-dix millions ; c’est un fait incroyable si l’on pense que les victimes juives du nazisme durant la deuxième guerre mondiale comptent six millions environ. Et ce qui paraît spécialement cher vis-à-vis de ce concept de la transmodernité, c’est qu’il ouvre l’horizon potentiel de surmonter et transcender la modernité eurocentrique qui contient trop de négativités, malgré son rôle positif pour la civilisation humanitaire via la modernisation plurielle. De toute façon, en passant par ce concept de la transmodernité polysémique, on en vient à explorer les horizons variés de la transculturologie, tels que <Trans-local/ national/ global, Pré, anti, post-modernité, Projet de la ‘transmodernité glocale’, Transhumain transmoderne, Epoque de la culture transmoderne, Conquistador et Moctezuma, Hidalgo et Eldorado, Typologie des autres, et Psychanalyse du blanc’>, etc. Enfin, fermant cet article, notons un point qui pourrait être fondamental pour les études ultérieures de la transculturologie : les liens potentiels entre celle-ci et l’idée inventée de ‘Big culture’, qui serait de la théorie tout à fait récente de ‘Big data’ et ‘Big history’.

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